3e impérial, centre d’essai en art actuel

Depuis plusieurs années, l’équipe de recherche s’intéresse aux activités du 3e impérial, centre d’essai en art actuel. Il s’agit d’un centre d’artistes autogéré établi dans la ville de Granby, Québec, depuis 1984. Il est le premier centre à se consacrer à l’art actuel dans des espaces initialement non dédiés à l’art. Afin d’« explorer d’autres manières d’habiter le réel », le centre propose de travailler avec artistes, théoriciens et publics, à travers des activités de recherche, de création, de diffusion et d’édition, tout en demeurant très lié à la collectivité. Le 3e impérial soutient les pratiques d’art infiltrant, en valorisant les projets qui associent espace public et engagement social, en s’introduisant dans le quotidien privé ou public. Ses activités s’organisent principalement autour de son programme de résidences qui s’étalent souvent sur plus d’un an et comprennent plusieurs séjours afin de tisser des liens avec la communauté, en plus de pouvoir déployer la démarche artistique dans le temps. De 2012 à 2017, les activités d’art infiltrant et de résidences se tiennent sous l’intitulé de « La constellation des métiers bizarres ».

 

Pour plus d’informations sur le centre et sa programmation : http://3e-imperial.org/

3e impérial Non classé

L’Aisthesis et le commun : Reconfigurer l’espace public

Colloque international Media@McGill
Musée d’art contemporain de Montréal / 18-19 mars 2016

http://www.aisthesis.ca/

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Description du colloque

Dans L’Espace public : Archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la société bourgeoise (publié en 1962 et traduit en français en 1978), Jürgen Habermas définit l’espace public moderne comme un champ d’activité de la vie sociale où l’opinion publique prend forme. Ce champ se constitue autour de délibérations critiques rationnelles entre personnes « rassemblées en un public » qui débattent sur des questions d’intérêt général et de préoccupation commune. Son type idéal est la sphère publique bourgeoise du dix-huitième siècle dont l’efficacité reposait sur sa capacité à agir comme un principe normatif de légitimité démocratique, produisant une opinion publique apte à influencer l’action politique contre la domination de l’état. Dans ses révisions subséquentes, Habermas a insisté sur le rôle du langage délibératif et de la rationalité communicationnelle dans la consolidation de l’espace public, qu’il redéfinit comme « un réseau permettant de communiquer des contenus et des prises de position, et donc desopinions » où « l’espace intersubjectivement partagé d’une situation de parole s’ouvre en même temps que les relations interpersonnelles que les intéressés engagent à la fois en prenant position par rapport aux actes de parole qu’ils proposent réciproquement et en acceptant les obligations illocutoires qui en découlent » (Droit et démocratie : Entre faits et normes, 1997, p. 387-388).

La formulation habermassienne de l’espace public a été contestée dès le début. Les commentateurs ont questionné son universalisme et son unité, ainsi que son mode critique rationnel de délibération. Nancy Fraser a montré que la sphère publique bourgeoise était constituée d’un nombre considérable d’exclusions—l’exclusion des femmes et d’autres groupes sociaux qui constituaient en fait des contrepublics où les membres pouvaient formuler des interprétations oppositionnelles de leurs identités et de leurs intérêts (« Rethinking the Public Sphere » in Habermas and the Public Sphere, dir. Craig Calhoun, 1992). Oskar Negt et Alexander Kluge ont démontré l’articulation réciproque de l’espace public bourgeois et du contrepublic prolétarien (Public Sphere and Experience, 1993). Chantal Mouffe a contesté le modèle rationaliste d’Habermas pour proposer un modèle agonistique où l’antagonisme est la passion incontournable de la politique (Agonistique : Penser politiquement le monde, 2014). Les chercheurs spécialisés dans l’étude des médias ont quant à eux montré que les relations interpersonnelles composant l’espace public étaient encore plus activement médiatisées qu’Habermas ne l’avait initialement présumé et que le développement des médias de masse ne mène pas nécessairement à la dégénération de l’espace public (John Thompson, The Media and Modernity, 1995; Manuel Castells, « The New Public Sphere », 2008). D’autres commentateurs ont souligné les propriétés de surveillance des médias ainsi que la privatisation et la commercialisation croissantes de l’internet; également la dépolitisation néolibérale de la publicité. Ces opérations, maintiennent-ils, ont contribué à l’affaiblissement, voire la disparition de l’espace public comme espace démocratique (S. Low et N. Smith, The Politics of Public Space, 2006; D. Barney, G. Coleman, C. Ross, J. Sterne et T. Tembeck, dir., The Participatory Condition, à paraître). Habermas a lui-même postulé que la sphère publique est en déclin depuis le dix-neuvième siècle.

À la lumière de ces commentaires critiques, que reste-t-il de l’espace public et que pouvons-nous sauver de cet espace? Bien plus multiple, poreux, passionné, médiatisé et fluctuant que dans sa formulation initiale, comment l’espace public peut-il néanmoins fonctionner comme un idéal de motivation? Plus fondamentalement : comment l’art peut-il participer et comment participe-t-il à cet élan? Dans L’Espace public : Archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la société bourgeoise, Habermas situe les origines de l’espace public dans la sphère culturelle des dix-septième et dix-huitième siècles : une sphère qui s’est peu à peu développée en une sphère publique politique. Institutionnalisée par le café, le journal d’opinion et les salons d’art et de littérature, la sphère publique culturelle était composée de lecteurs, de spectateurs, d’auditeurs et de critiques engagés dans des délibérations (analyses de sens, jugements de goût et discussions morales) autour d’œuvres d’art, de littérature, de théâtre et de musique. Ces délibérations se développaient par des processus d’identification et de dés-identification, ainsi que par des jugements sur une variété de sujets esthétiquement représentés et performés (la vie privée, l’humanité de la famille décrite dans la littérature sentimentale, la beauté, la vie imaginée des autres). La sphère culturelle—les thèmes subjectifs et les relations d’empathie entre l’auteur et le lecteur qu’elle introduisait; les lieux de rencontre et les arguments critiques par lesquelles elle se déroulait—préparait et enrichissait le déploiement délibératif de la sphère politique.

Bien qu’il soit difficile aujourd’hui de maintenir les présupposés universels et rationalistes de ces sphères et bien que la sphère culturelle publique soit de plus en plus privatisée, le rôle de l’art dans la constitution de l’espace public mérite d’être réexaminé. Certaines composantes de la sphère culturelle—la publicité critique; l’esthétique des délibérations portant sur des questions d’intérêt général et commun; la capacité qu’a un corps public de reconfigurer le sens commun—méritent d’être défendues. Elles sont défendues dans certains développements récents de l’art contemporain où des humains et des non-humains sont invités à s’assembler dans des sites spécifiquement conçus pour constituer des mondes communs ou simplement pour proposer le sens du commun (installations; situations; arts de la rue; sites participatifs et relationnels; monuments élargis; agoras et salons physiques et numériques; espaces publics spécialement créés).L’Aisthesis et le commun : Reconfigurer l’espace public est mobilisé par une hypothèse de travail : l’art qui explore le commun est un champ d’activité de reconfiguration de l’espace public critique. Se rattachent à cette hypothèse deux questions fondamentales : comment l’espace public est-il esthétiquement repensé (en termes de formes, de médias, de matérialités et de sensibilités) dans l’art contemporain? Et comment une sphère publique artistique réussit-elle à infiltrer une sphère publique politique?

L’Aisthesis et le commun : Reconfigurer l’espace public regroupe artistes, designers, historiens de l’art, commissaires, philosophes et chercheurs en urbanisme et en études médiatiques qui réfléchissent sur les modèles émergeants de l’espace public et sur le rôle de l’aisthesis (αἴσθησις: la faculté de perception par les sens et par l’intellect) dans cette émergence. Ces modèles représentent différentes tentatives de questionner le sens commun par diverses reformulations de la préoccupation commune. Ils repensent les relations humaines/non-humaines de la communalité de l’espace public, suivant une dialectique réinventée entre mutualité et individualité, entente et dissensus, bien commun et activité commune. Parmi les modèles esthétiques considérés on retrouve : l’atmosphérique; le magnétique; le réalisme spéculatif; le bord et l’action de border; le cosmopolitisme mondialisé; le communisme des sens; la réinvention du salon comme un site d’inter-espèces; la communauté inappropriée; l’espace public performé et numériquement mobilisé. Ils évoluent conjointement et parfois en dialogue avec des nouveaux modèles politiques et philosophiques de vie publique, incluant : la communauté désœuvrée (Jean-Luc Nancy); la rencontre d’espèces (Donna Haraway); la (non)relationnalité des objets (Graham Harman); l’optimisme cruel (Lauren Berlant); la multitude (Michael Hardt/Antonio Negri); le communisme herméneutique et la fin des urgences (Gianni Vattimo/Santiago Zabala); la tolérance (Wendy Brown/Rainer Forst); la mondialisation (Nancy); l’expansion sphérique (Peter Sloterdijk); et la co-activité politique par laquelle le commun est institué par des actions participatives plutôt qu’en tant que chose à approprier comme un bien commun (Pierre Dardot/Christian Laval).

Quand (plutôt que qu’est-ce que) la sphère publique? Quand l’art arrive-t-il à déployer des mondes spacieux en-commun, qui font place à une diversité d’êtres en conversation, à différentes façons (nouvelles et anciennes) de se relier à l’autre par la sensibilité, la perception, la pensée, l’affect, le mouvement, la circulation, les médias, les actes de parole et les actions corporelles? Des mondes qui redéfinissent ce que c’est d’être humain. Comment l’esthétique et le politique s’entremêlent-ils? Et comment les espaces publics culturels sont-ils spatialisés et temporalisés dans différentes géographies, en relation à la mondialisation? L’Aisthesis et le commun : Reconfigurer l’espace public tente de poser et de répondre à quelques-unes de ces questions—des questions qui se rapportent toutes à l’influence de l’aisthesis sur les reformulations contemporaines de l’espace public.

Bannière: Nadia Myre, Meditations on Red #2, 2013. © Nadia Myre. Reproduit avec la permission de l’artiste et d’Art Mûr. Design: Caitlin Loney

Événements

À l’angle de la rue et du Web, la question des publics

Les micro-interventions d’artistes n’étant plus si rares, le promeneur est toujours susceptible d’en croiser les acteurs ou d’en apercevoir les restes dans ses déambulations citadines. Il arrive également qu’il puisse, à tort ou à raison, supposer être devant une manifestation de ce type lorsqu’il est témoin d’une activité inhabituelle dans la ville ou devant une trace qui pourrait en être le résultat. Ces résultats sont d’ailleurs souvent aussi peu perceptibles, aussi transitoires, que l’action elle-même.

PAQUET, Suzanne (2015).« À l’angle de la rue et du Web, la question des publics » dans Inter : art actuel, n° 120, p. 65-68.

Le texte complet est disponible sur Erudit au http://id.erudit.org/iderudit/77852ac

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Devora Neumark Non classé Publications

CV 95: Cyber / espace / public

Ce dossier thématique cyber / espace / public examine un certain nombre d’enjeux liés au régime numérique des images et à leur circulation sur les réseaux. Il explore les multiples correspondances et réciprocités qui se tissent entre des espaces concrets et différents dispositifs technologiques, portables (téléphones « intelligents », applications en tous genres, instruments de géo-localisation) ou ancrés dans les cyber-réseaux (médias sociaux, moteurs de recherche, codes QR, etc.), tout en étant parfaitement intégrés à la vie quotidienne. Diverses temporalités s’y entremêlent, d’évidentes intepénétrations entre les domaines privé et public, entre productions amateures et professionnelles entraînent une transformation sensible des pratiques artistiques et culturelles.

Réalisé sous la direction de Suzanne Paquet, professeur d’histoire de l’art à l’Université de Montréal et spécialiste de la photographie, ce dossier rassemble les essais de six auteurs (Suzanne Paquet, Élène Tremblay, Christelle Proulx, Daniel Fiset, Christine Ross et Janine Marchessault) qui abordent ces questions à partir de travaux d’artistes (Dominic Gagnon, Jon Rafman, Karen Elaine Spencer, Janet Cardiff/George Bures Miller et sur l’exposition Land/Slide: Possible Futures) qui explorent les nouvelles zones ouvertes par cette prolifération et cette circulation accélérée des images et par les nouveaux appareils de la mobilité.

Activités de recherche Publications

Séminaire de troisième cycle : problématisation du contexte artistique

(HAR 7005) – Automne 2013

Université de Montréal

Prof : Suzanne Paquet

 

L’art et le site. L’espace public à l’ère de l’image

Bien des pratiques artistiques proposent aujourd’hui une double position ou un double accès : des interventions dans l’espace urbain (art relationnel, pratiques furtives, art éphémère in situ) sont prolongées ou trouvent une représentation qui leur est symétrique dans le cyberespace. Des artistes utilisent par ailleurs les technologies numériques et l’internet (générateurs d’images, moteurs de recherche, instruments de géo-localisation et médias sociaux) comme outils ou terrains d’investigation, cependant que dans le web, qui facilite grandement la monstration et la propagation des œuvres en tous genres, les photographes amateurs trouvent une tribune, un véritable espace public pour montrer leur production d’images qui, parfois, bien qu’elle soit de l’ordre de ce que l’on appelle la « culture populaire », s’avère être très proche, dans son apparence ou dans son contenu, de l’art des professionnels. Le moyen terme qui rapproche toutes ces pratiques, ou qui semble lier art d’élite et « goût barbare », est l’aspect participatif. En effet, les artistes pratiquant l’art urbain revendiquent une fonctionnalité renouvelée, un engagement social, communautaire ou écologique de l’art alors qu’autour des pratiques d’amateurs ayant le web pour point d’ancrage se développent des communautés au sein desquelles les échanges et la communication sont de première importance. Ainsi, on ne peut plus penser l’espace public que dans une multiplicité : possiblement physique et situé, mais aussi circulatoire et en réseaux; des formes qui s’amalgament et se répondent, qui doivent être mises en tension et examinées en réciprocité.

Activités de recherche

Eme3 2013 : Topias, Utopias becoming real

par Myriam Barriault-Fortin

L’organisme Eme3 est créé en 1999 afin de répondre au besoin d’un espace pour les architectes, les urbanistes et les créateurs de divers domaines pour montrer leurs expérimentations et innovations. Le mandat d’Eme3 a changé depuis, mais il conserve un intérêt pour l’architecture. Ces dernières années, Eme3 s’intéresse à diverses pratiques et il offre un espace de réflexion à leur sujet. L’intention principale d’Eme3 est de joindre et diffuser ce qui se fait à l’avant-garde concernant l’espace public[1].

Eme3 est basé au Col·legi d’Arquitectes de Catalunya, à Barcelone. L’organisme est sous la direction de Javier Planas et il est composé d’un comité scientifique. Il est supporté financièrement par des fonds gouvernementaux (entre autres le Gobierno de España; Ministerio de Fomero, la Generalitat de Catalunya, le Departement de la cultura, Representaciones de Alemania en España) et des dons privés. Depuis 2009, les rencontres ont lieu une fois par année, mais l’organisme suit des projets, des collectifs et il produit de l’information tout au long de l’année. Ces rencontres durent quatre jours et sont des laboratoires expérimentaux mis en place afin de réfléchir à de nouvelles avenues en architecture, en urbanisme et en expression artistique. Chaque édition est suivie d’un catalogue qui est disponible en téléchargement libre sur leur site internet[2]. Les éditions passées sont également archivées sur leur site.

Eme3: Barcelone Projets urbains

21 balançoires

21 balançoires est une installation interactive conçue par les artistes-designers Melissa Mongiat et Mouna Andraos en collaboration avec Luc-Alain Giraldeau, professeur de comportement animal à l’UQÀM, pour s’intégrer à l’espace de la Promenade des artistes, située dans le Quartier des spectacles (QDS). Le fonctionnement est simple : les passants activent les balançoires en s’y assoyant, ce qui déclenche des notes de musique, puis ils sont invités à collaborer avec les autres usagers afin de créer une mélodie. Entre le mobilier urbain et le jeu, 21 balançoires se présente désormais comme emblématique du QDS. Mise en place pour la première fois en mai 2011, l’installation remporte un grand succès auprès des Montréalais. L’expérience est alors répétée en 2012 et 2013. Plusieurs prix internationaux ont été décernés à Mouna Andraos et Melissa Mongiat pour leur création, dont le « best in show » aux Interaction Awards en janvier 2013.

Voir nos images des 21 balançoires sur Flickr.

Les balançoires en action : http://www.dailytouslesjours.com/project/21-balancoires/

Photographie de l’édition 2011 des 21 balançoires.

Projets urbains

ACFAS 2013 : L’art, le citadin et le site : habiter l’espace à l’ère de l’image

Ce colloque s’est tenu à l’Université Laval le 9 mai 2013 dans le cadre du congrès de l’ACFAS 2013 et du colloque annuel du CÉLATLieux de passage et vivre ensemble.

Responsables

Guy MERCIER, Université Laval
Michaël LA CHANCE, UQAC
Suzanne PAQUET, Université de Montréal

Problématique et enjeux du colloque

Les artistes investissent de plus en plus nombreux les places publiques des villes, et ce, de diverses façons : au-delà des formes d’art public plus traditionnelles et pérennes toujours très présentes, les pratiques deviennent relationnelles, éphémères, furtives, in situ et réflexives. Les artistes exerçant ces types d’art urbain estiment qu’ils créent des liens, contribuant à former des collectifs ou des communautés, ce qui correspondrait à la revendication d’une fonctionnalité renouvelée de l’art, de son engagement social, démocratique et écologique. Dans les métropoles en restructuration, des collectifs d’artistes participent aux mouvements d’habitants qui contestent les projets des aménageurs. Il semble que les artistes contribuent ainsi à la reconnaissance du fait que l’habitant est porteur d’une opinion qu’il est nécessaire de prendre en compte dans l’élaboration du projet urbain et de la décision politique. L’art, s’intégrant à l’espace public urbain, l’actualisant ou l’activant, participe à la formulation de problèmes nouveaux.

Activités de recherche

Devora Neumark – Présentation

Devora Neumark est une artiste interdisciplinaire, membre de la faculté du programme de maîtrise en arts interdisciplinaires du Goddard College au Vermont, et a récemment terminé le programme de PhD du Centre pour les études interdisciplinaires sur la société et la culture de l’Université Concordia. Son projet de recherche-création intitulé Radical Beauty for Troubled Times: the (un)making of home se penche sur le rôle que joue la beauté dans le processus de constitution d’un chez-soi après un déplacement forcé.

Elle réalise depuis les années 1990 des performances et des interventions interdisciplinaires en milieu urbain interrogeant les sphères publique et communautaire. Mettant l’accent sur la notion de processus, son travail se veut une remise en question des systèmes de représentation et de pouvoir, à travers les  transformations historiques, les rituels et la construction de la mémoire. Ses oeuvres se caractérisent par leur relation directe avec le public et leur insertion dans des communautés. Elle considère l’art public comme une intervention sociale.

Artistes Projets urbains