La part artistique de l’habiter: perspectives contemporaines

Les 17, 18 et 19 novembre 2014 se déroulent, à Amiens, les journées d’étude La part artistique de l’habiter: perspectives contemporaines. Une réalisation conjointe des groupes de recherche Habiter le monde (Université de Picardie-Jules Verne) et L’art et le site (Université de Montréal), les journées accueilleront les performances et communications de 13 chercheurs et chercheuses, issu(e)s de 7 institutions différentes.

Activités de recherche Événements

Luminothérapie

Les activités hivernales Luminothérapie ont lieu depuis décembre 2010 au cœur du Quartier des spectacles.  Dès la première phase de développement de ce secteur du Centre-ville de Montréal, le Partenariat du Quartier des spectacles devient une partie de la réponse du plus grand chantier lancé par la Ville de Montréal afin de mettre en valeur l’appellation « ville UNESCO de design »[1]. Cette réponse du Partenariat du Quartier des spectacles passe avant tout par l’intermédiaire de projets visant la revitalisation du quartier, tout en soutenant sa vocation culturelle. Le plan de mise en lumière devient alors un incontournable : signature de la nouvelle image de marque du Quartier des spectacles, il intègre aussi l’animation culturelle de l’espace public. En décembre 2009, l’œuvre Champ de pixels témoigne de cette orientation du Partenariat du Quartier des spectacles et ouvre la porte à Luminothérapie qui aura lieu l’année suivante en ancrant chez les usagers de la Place des festivals un sentiment d’attente pour cet événement qui ponctuera à l’avenir les hivers montréalais. Les œuvres éphémères de Luminothérapie allient les médias technologiques et le design afin d’animer les espaces publics du Quartier des spectacles, tout en sculptant grâce à la lumière un paysage urbain qui devient écrin pour le spectacle et ses divertissements.

Luminothérapie Projets urbains

Rejouer le spectacle de la ville. Une étude de cas de l’œuvre Sortir, d’Aude Moreau

Un texte de Josianne Poirier, produit dans le cadre du séminaire de troisième cycle HAR 7005 : Problématisation du contexte artistique

La nuit du 27 février 2010 est froide, mais cela n’empêche pas la foule d’envahir les rues et les souterrains de Montréal. Il y a de la frénésie dans l’air. C’est la Nuit blanche. Fidèle à son habitude, le gyrophare de la Place Ville Marie accomplit son incessant tournoiement, mais il n’est pas le seul ce soir-là à illuminer le ciel de la métropole. Sur la Tour de la bourse, les fenêtres illuminées de certains bureaux écrivent dans les airs le mot sortir. Inscription étrange qui s’accorde à la nature festive de l’événement en cours dans la ville, mais qui porte également à réfléchir. Sortir pour aller où, pour faire quoi ? Qui devrait sortir ? Ou encore, qu’est-ce qui devrait sortir ?

Activités académiques Projets urbains