ACFAS 2013 : L’art, le citadin et le site : habiter l’espace à l’ère de l’image

Ce colloque s’est tenu à l’Université Laval le 9 mai 2013 dans le cadre du congrès de l’ACFAS 2013 et du colloque annuel du CÉLATLieux de passage et vivre ensemble.

Responsables

Guy MERCIER, Université Laval
Michaël LA CHANCE, UQAC
Suzanne PAQUET, Université de Montréal

Problématique et enjeux du colloque

Les artistes investissent de plus en plus nombreux les places publiques des villes, et ce, de diverses façons : au-delà des formes d’art public plus traditionnelles et pérennes toujours très présentes, les pratiques deviennent relationnelles, éphémères, furtives, in situ et réflexives. Les artistes exerçant ces types d’art urbain estiment qu’ils créent des liens, contribuant à former des collectifs ou des communautés, ce qui correspondrait à la revendication d’une fonctionnalité renouvelée de l’art, de son engagement social, démocratique et écologique. Dans les métropoles en restructuration, des collectifs d’artistes participent aux mouvements d’habitants qui contestent les projets des aménageurs. Il semble que les artistes contribuent ainsi à la reconnaissance du fait que l’habitant est porteur d’une opinion qu’il est nécessaire de prendre en compte dans l’élaboration du projet urbain et de la décision politique. L’art, s’intégrant à l’espace public urbain, l’actualisant ou l’activant, participe à la formulation de problèmes nouveaux.

Activités de recherche

Les bruits artistiques dans l’espace public. Une alternative sonore à l’expérience du flâneur

Une conférence de Karine Bouchard et Gabrielle Bleau Mathieu
Présentée dans le cadre du colloque « L’art, le citadin et le site: habiter l’espace à l’ère de l’image »
Ce colloque s’est tenu à l’Université Laval le 9 mai 2013 dans le cadre du congrès de l’ACFAS 2013 et du colloque annuel du CÉLATLieux de passage et vivre ensemble.


Selon Martina Lauster (2007), Walter Benjamin aurait légué à la postérité un mythe moderne en traduisant Baudelaire en allemand, celui de l’expérience du flâneur, permettant le développement d’un rapport entre le public, l’art et la ville. En s’attachant à la fantasmagorie, il inscrivait cette figure dans une généalogie du divertissement préfigurant le cinéma (Benjamin, 1939). Ce faisant, il ancrait également dans la modernité l’hégémonie du visuel et du regard au sein d’une société qui allait devenir celle de la consommation.

Activités de recherche Événements