par Myriam Barriault-Fortin[1].
Le collectif est composé de trois membres fondateurs: Felipe González, architecte colombien, Harold Guyaux, architecte belge, Ana López Ortego, architecte espagnole qui travaille également en gestion culturelle, et Marina Tejedor, membre du collectif depuis un an et demi, qui travaille dans le domaine de la gestion culturelle en Espagne. Ces membres forment le noyau du collectif où s’ajoutent les contributions individuelles selon les projets. Arquitectura Expandida se définit comme étant un collectif nomade, travaillant en réseau, qui participe à générer des lieux de rencontre, et finalement, comme un microlaboratoire de spéculation culturelle. L’utilisation du mot spéculation signifie pour les membres du collectif un questionnement ponctuel technique ou théorique selon le contexte où s’inscrivent les interventions. Les projets ou les actions culturelles doivent, autant que possible, créer des ponts entre les créateurs du projet et les gens évoluant près des lieux des interventions[2]. En premier lieu, nous aborderons les intentions du collectif dans leurs interventions urbaines. Ensuite, nous aborderons quatre interventions dans la ville de Bogotá. En conclusion, nous analyserons brièvement leur réception et nous reviendrons sur les problématiques touchant ce colloque, c’est à dire, l’engagement social de l’artiste auprès du citoyen et dans la collectivité, ainsi que la capacité des interventions urbaines à créer des liens et la possibilité d’activer un espace public.